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Par spkao67 le 20 Février 2010 à 01:41
J’admirais la beauté incroyable de cette grange immense dont les planches grisâtres s’étaient écaillées au fil du temps. Malgré son air usée et abandonnée dans ce froid glacial de l’hiver, elle trônait majestueusement devant moi. Son toit supportant la neige, avait accueilli une forte couche de glace qui m’aurait peut-être paru menaçante avec sa terminaison remplie de pointes aiguisées si le paysage n’avait pas été aussi blanc et paisible. Ce bâtiment transpirait la paix. Malgré les ouvertures toutes barricadées, j’aurais voulu y entrer par curiosité et pour pouvoir profiter d’un peu plus que la vue qui m’était offerte. Mais face à cet obstacle, je me suis contenté de glisser mes doigts sur la surface glacée du bois défraichit qui recouvrait ce qui fut jadis une sorte de logis. La superficie rugueuse que j’ai touchée m’a légèrement éraflé lorsqu’une minuscule pelure de bois s’est détachée de sa place d’origine pour s’enfoncer dans le tapis de neige qui couvrait le sol. J’ai levé les yeux vers le ciel clair et dégagé. Un soleil doux et timide étendait ses rayons sur toutes choses. Un vent délicat et froid me balayait le visage. Les barricades aux fenêtres et à la porte sifflaient aléatoirement sous l’effet de ces bouffés d’air naturelles. Le son strident que ce phénomène provoquait n’était pas suffisamment fort et violent pour agresser mon oreille. Il l’avait parfaitement sa place dans cet emplacement. Je me suis reculé pour contempler le tout dans son ensemble. En regardant cet environnement, je ne pouvais point deviner ce qui allait s’y passer.
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Par spkao67 le 27 Février 2010 à 00:24
Bonjour, c’est Julie.
Tu devais te douter que je ne laisserais pas ta lettre sans réponse. Je dois te dire que cette dernière m’a énormément surprise. Par contre, elle ne m’a pas peiné. Tu m’as fait le plus beau cadeau que je ne pourrais jamais recevoir. Tu m’as enfin libéré de ton emprise. Merci mon dieu!
S’écoule le temps seconde après seconde,
Cette mélodie m’enlasse et m’entraine
Au travers des notes qui perlent à travers le temps
J’écoute un moment cet appel,
Les mots des sentiments
Tu étais pour moi au tout début
Tout autre que ce que je cherchais
Mais l’appel des sens a délivré l’enivrance
J’ai entendu la moitié d’un Do et d’un Ré
Comme Si qui s’attache au Ré
(désiré)
Par la suite tu es devenu précieux
Tu me complimentais, me charmais
Tu me chantais les plus belles romances
Comme le deux de La Do
Accompagné du un de Mi Ré
Avec l’inversion du milieu
(amor)
J’ai seulement espéré de toi
Que tu me dises les mots les plus tendres,
Que tu me prennes dans tes bras,
C’était trop pour toi.
Tous les jours pour moi était …
Un Do tronqué avec un Ré de même,
Un demi Fa et Si
(défi)
Ce n’était pas grave je t’aimais
Mais les bleus que je portais,
Les rudesses que tu me faisais…
Pourquoi me faisais-tu cela?
N’étais-tu pas supposé m’aimer?
Maintenant ce que je me dis est autre
C’était le début, la fin… Mi, La, Do, Re
Couper par La douleur
(malade)
Je n’en pouvais plus
Je ne voulais pas te quitter
Mais tu n’arrêtais jamais, jamais…
Je voulais t’apeurer
J’ai appelé les autorités
Tu es venu te défouler, dès que tu as su…
Le lendemain j’ai cette lettre de toi.
Avec le troisième de mes messages…
J’entends le début d’un La et la moitié d’un Ré
(défilé)
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